Plus de réseau, ça veut dire plus d’internet (réseau EDGE, 3G, 4G (LTE) et bientôt 5G ou encore réseau WIFI), mais aussi, parfois plus de SMS ni d’appels (si on perd la connexion au réseau voix+SMS (2G) en même temps), bref le smartphone amputé des réseaux ne vaut pas mieux qu’une game-boy.
Dans l’imaginaire commun, le réseau est ce nuage Cloud On parle de « cloud » ou de « nuage » (en français), pour désigner une infrastructure logicielle ou de stockage hébergée ailleurs sur l’internet. Loin de l’imaginaire immatériel que le terme – et souvent les visuels utilisés – illustrent, ces services nécessitent des machines performantes et polluantes, hébergées dans des datacenters. On entend parfois que le cloud est « l’ordinateur de quelqu’un d’autre », cette expression souligne que les données qui y sont enregistrées se trouvent sur une machine appartenant à une autre personne, association ou entreprise. qui nous enveloppe et nous sert en permanence dans notre quotidien. Le réseau pourtant est tout sauf une abstraction, on peut même en dégager trois grandes composantes physiques : les appareils connectés, les centres de données, et tout ce qui permet de relier ces deux entités.
Pour agrandir un réseau, vous avez donc trois solutions : multiplier le nombre d’appareils connectés, augmenter le nombre et la taille des data centers, ou renforcer la possibilité d’échanges entre ces entités. Gardez ça en tête et vous avez maintenant un cadre pour penser le développement de ce que l’on appelle (un peu à tort) le numérique, qui n’est qu’un euphémisme pour désigner le nombre vertigineux de machines qui travaillent à chacun de vos clics. Commençons par percer le premier mythe qui entoure la notion de réseau.
Un nuage Cloud On parle de « cloud » ou de « nuage » (en français), pour désigner une infrastructure logicielle ou de stockage hébergée ailleurs sur l’internet. Loin de l’imaginaire immatériel que le terme – et souvent les visuels utilisés – illustrent, ces services nécessitent des machines performantes et polluantes, hébergées dans des datacenters. On entend parfois que le cloud est « l’ordinateur de quelqu’un d’autre », cette expression souligne que les données qui y sont enregistrées se trouvent sur une machine appartenant à une autre personne, association ou entreprise. … vraiment ?
Quel que soit votre cas, attaquons-nous ici aux insaisissables connexions sans fil, pour mieux les comprendre et visualiser le réseau auquel elles nous permettent d’accéder. Le WIFI et la 4G, entre autres, sont ses portes d’entrée, et cela nous suffit pour le traverser de part en part en quelques mouvements de doigt.
Le réseau est omniprésent et, en même temps, il n’est nulle part ou, du moins, il passe inaperçu aux yeux de ses utilisateurices absorbées par leurs écrans. Vous avez probablement des logos en tête à l’évocation de ce que l’on associe le plus souvent au cloud Cloud On parle de « cloud » ou de « nuage » (en français), pour désigner une infrastructure logicielle ou de stockage hébergée ailleurs sur l’internet. Loin de l’imaginaire immatériel que le terme – et souvent les visuels utilisés – illustrent, ces services nécessitent des machines performantes et polluantes, hébergées dans des datacenters. On entend parfois que le cloud est « l’ordinateur de quelqu’un d’autre », cette expression souligne que les données qui y sont enregistrées se trouvent sur une machine appartenant à une autre personne, association ou entreprise. [1], ou peut-être avez-vous plutôt des images d’armoires remplies de machines et d’innombrables fils, d’antennes et autres bateaux poseurs de câbles sous-marins.
Ça profite à qui ?
Ni nuage Cloud On parle de « cloud » ou de « nuage » (en français), pour désigner une infrastructure logicielle ou de stockage hébergée ailleurs sur l’internet. Loin de l’imaginaire immatériel que le terme – et souvent les visuels utilisés – illustrent, ces services nécessitent des machines performantes et polluantes, hébergées dans des datacenters. On entend parfois que le cloud est « l’ordinateur de quelqu’un d’autre », cette expression souligne que les données qui y sont enregistrées se trouvent sur une machine appartenant à une autre personne, association ou entreprise. abstrait ni dématérialisation des services, le réseau est plutôt la mise en relation d’une quantité inédite et exponentielle de machines à des fins diverses et variées. Se pose alors la question de savoir à qui appartiennent toutes ces machines ? Et surtout, qui capte l’essentiel de la valeur produite par ce large ensemble et a intérêt à le développer toujours plus ?
Ce sont les questions centrales qui doivent nous préoccuper lorsqu’on aborde le réseau. Placer des antennes et des milliers de kilomètres de câbles coûte (très) très cher et ne peut pas être réalisé cinquante fois au même endroit. Ces infrastructures appartiennent donc en général à une poignée d’opérateurs (câbles et fibres optiques), voire à un seul, par exemple Proximus pour le réseau téléphonique en Belgique. Au niveau des antennes de téléphonie mobile, il existe trois réseaux d’antennes qui permettent à la 4G de fonctionner en Belgique : Base, Orange et Proximus. Tous les autres opérateurs (qu’on appelle alors des opérateurs de réseaux mobiles virtuels) doivent donc négocier un tarif de location avec l’une ces trois compagnies pour faire fonctionner leur offre de service téléphoniques.
Bien sûr, ces intermédiaires peuvent facilement intercepter ce qui transite par leurs infrastructures. Nous avons là un premier problème. Mais le plus important se situe au niveau des points d’entrée et de sortie, à savoir les smartphones et les data centers.
Si, comme nous venons de le mentionner, il est intéressant de posséder les moyens par lesquels l’information circule dans le réseau, il est encore plus intéressant de posséder les structures qui captent les données et les conservent, à savoir l’ensemble des appareils et des data centers.
Une mine d’or pour les GAFAM Gafam Acronyme reprenant les initiales des multinationales géantes du web (Google (Alphabet), Apple, Facebook (Meta), Amazon et Microsoft). Le terme évoque par extension les problèmes politiques que posent ces compagnies : monopoles économiques, grandes fortunes des dirigeant e s et précarité des conditions de travail des employé e s les moins qualifié e s, omniprésence de leurs outils, rétention et exploitation des données personnelles, surveillance, capacité d’influence des décisions politiques et domination complète de la société numérique des câbles physiques aux contenus, des programmes aux appareils.
Nous arrivons ici au fameux problème des données, qui comme nous pouvons le voir maintenant, est aussi un problème de contrôle des infrastructures physiques.
Qui contrôle les puits de production de données et leur stockage dans les centres dispose d’un pouvoir sans égal sur le fonctionnement du réseau et la valeur qui y est produite. Or ces acteurs sont très peu nombreux, au point même qu’un acronyme suffit pour les désigner : les GAFAM Gafam Acronyme reprenant les initiales des multinationales géantes du web (Google (Alphabet), Apple, Facebook (Meta), Amazon et Microsoft). Le terme évoque par extension les problèmes politiques que posent ces compagnies : monopoles économiques, grandes fortunes des dirigeant e s et précarité des conditions de travail des employé e s les moins qualifié e s, omniprésence de leurs outils, rétention et exploitation des données personnelles, surveillance, capacité d’influence des décisions politiques et domination complète de la société numérique des câbles physiques aux contenus, des programmes aux appareils. [2] (Google, Amazon, Facebook devenu Meta, Apple, Microsoft).
Ces 5 entreprises possèdent chacune des points-clés du réseau : Google, Apple et Microsoft dominent le marché de l’operating system
Systèmes d’exploitation
Système d’exploitation
systèmes d’exploitation
système d’exploitation
Operating System
iOS
Android
Windows
Linux
macOS
Un système d’exploitation consiste en un logiciel qui permet à une machine d’exécuter d’autres logiciels. Windows, macOS ou Linux sont des systèmes d’exploitation pour les ordinateurs. iOS et Android sont des systèmes d’exploitation utilisés par les smartphones.
(OS) [3] pour les appareils, et sont donc indispensables à leur fonctionnement. Amazon et Microsoft sont des acteurs incontournables du stockage de données et possèdent une part toujours croissante des data centers, pendant que Meta a la mainmise sur les moyens de communication et d’échange d’informations via ses réseaux sociaux et autres applications de messagerie.
Chacune à leur manière, ces 5 sociétés dépendent plus ou moins directement du réseau et ont un pouvoir énorme sur la manière dont il est structuré. Il n’est donc pas étonnant de voir Facebook financer la pose de câbles sous-marins et Microsoft prendre directement part au déploiement d’infrastructures 5G aux États-Unis. Car oui, les GAFAM Gafam Acronyme reprenant les initiales des multinationales géantes du web (Google (Alphabet), Apple, Facebook (Meta), Amazon et Microsoft). Le terme évoque par extension les problèmes politiques que posent ces compagnies : monopoles économiques, grandes fortunes des dirigeant e s et précarité des conditions de travail des employé e s les moins qualifié e s, omniprésence de leurs outils, rétention et exploitation des données personnelles, surveillance, capacité d’influence des décisions politiques et domination complète de la société numérique des câbles physiques aux contenus, des programmes aux appareils. sont aussi des opérateurs qui nous permettent de nous connecter en WIFI ou en 4G (aux États-Unis). Ils sont présents à tous les niveaux de ce maillage qui constitue Internet.
L’infrastructure contre le peuple
La conséquence de tout cela est évidente : les utilisateur..ices du réseau et les puissances publiques perdent, voire ont perdu, le contrôle sur le développement du réseau.
L’image de nuage
Cloud
On parle de « cloud » ou de « nuage » (en français), pour désigner une infrastructure logicielle ou de stockage hébergée ailleurs sur l’internet. Loin de l’imaginaire immatériel que le terme – et souvent les visuels utilisés – illustrent, ces services nécessitent des machines performantes et polluantes, hébergées dans des datacenters. On entend parfois que le cloud est « l’ordinateur de quelqu’un d’autre », cette expression souligne que les données qui y sont enregistrées se trouvent sur une machine appartenant à une autre personne, association ou entreprise.
une fois démontée, pour lui préférer celle, plus réaliste, d’infrastructure, il devient clair que le développement du réseau a des conséquences importantes à plusieurs égards. Il y a son coût écologique grandissant et ses composantes produites dans des conditions sociales désastreuses. Il y a aussi les possibilités inédites de surveillance et de contrôle, social et individuel, qu’il offre aux entreprises qui en ont la possession.
Mais la mainmise de quelques entreprises toutes puissantes dans ce développement implique un autre problème de taille. Le réseau exerce une influence sur nous bien plus grande que nous, citoyen
nes, avons le pouvoir de la concevoir, et encore moins de l’influencer en retour. Cette asymétrie de pouvoir est fondamentale et extrêmement problématique à une époque ou un changement social et écologique est plus que jamais urgent.Comment reprendre le contrôle du réseau ? Quelles prises avons-nous pour résister ? Quel réseau voulons-nous collectivement ? Des communs numériques sont-ils possibles ? Toutes ces questions feront peut-être l’objet d’un article ultérieur, en attendant j’espère que le bref panorama qui vous a été offert ici vous permettra de mieux vous orienter dans un nuage Cloud On parle de « cloud » ou de « nuage » (en français), pour désigner une infrastructure logicielle ou de stockage hébergée ailleurs sur l’internet. Loin de l’imaginaire immatériel que le terme – et souvent les visuels utilisés – illustrent, ces services nécessitent des machines performantes et polluantes, hébergées dans des datacenters. On entend parfois que le cloud est « l’ordinateur de quelqu’un d’autre », cette expression souligne que les données qui y sont enregistrées se trouvent sur une machine appartenant à une autre personne, association ou entreprise. beaucoup plus chargé qu’il n’y paraissait.