Numéro 2

Pix : une plateforme unique 
pour évaluer ses compétences numériques en FWB

Pix.org est un service public en ligne utilisé en France et en Fédération Wallonie-Bruxelles pour évaluer et développer gratuitement ses compétences numériques.

Grâce à des questionnaires à choix multiples et des mises en situation, les connaissances numériques sont abordées selon cinq grands domaines de compétences : information et données, communication et collaboration, création de contenu, protection et sécurité, environnement numérique.

Nous avons rencontré un des acteurs du développement de la plateforme Pix, Oliver Schneider, responsable du Centre d’expertise du numérique. Ce dernier est le service transversal qui accompagne et coordonne la transition vers le numérique du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), le niveau de pouvoir en charge de l’éducation, du sport, de la culture, de l’aide à la jeunesse et des maisons de justice en Belgique francophone.

Quelle est votre fonction à la FWB ?

Au sein du ministère, je suis en charge de ce qu’on appelle la « transformation numérique ». Dans ce cadre, j’ai la grande chance de pouvoir, avec quelques personnes, accompagner cette transformation numérique : comment elle va impacter l’administration, comment les métiers de l’administration vont évoluer et quels sont les nouveaux défis pour se préparer à ce monde numérique.

Dans quel contexte le projet Pix a-t-il démarré ?

Le Service public fédéral Économie publie des statistiques sur l’évolution du numérique en Belgique. C’est une source d’informations vraiment intéressante avec des chiffres sur les compétences numériques. Or, ceux-ci révèlent que plus de quarante pour cent des Belges estiment ne pas avoir de compétences suffisamment avancées au niveau numérique pour être à l’aise en tant que citoyennes, employées, ou dans leur vie de famille. C’est un chiffre particulièrement élevé.

On parle souvent de fracture numérique mais ce serait un peu comme s’il y avait un interrupteur. Zéro – un, on est dans la fracture ou pas. Je préfère plutôt le terme d’« inégalités numériques », dans le sens où on a tous..tes plus ou moins des formes d’inégalités numériques : il y a des choses qu’on a déjà faites, dans lesquelles on est à l’aise, et puis des compétences qu’on n’a peut-être pas développées. Par exemple, on n’a peut-être jamais eu l’occasion d’utiliser « Itsme Itsme Service d’identification et d’authentification multi-facteurs proposé par un consortium privé (groupe de banques et opérateurs mobiles) en Belgique. Utilisable uniquement via une application mobile, il permet de se connecter 
de manière sécurisée à un grand nombre de services en ligne, administrations publiques et sites commerciaux. Un autre service commercial, myID, se base quant 
à lui sur le protocole ouvert 
OpenID Connect.  ». Ou encore, être très bon en photo mais ne pas savoir retoucher des photos, les imprimer, etc. Donc, on peut être capable de réaliser plein de choses, mais pour Itsme Itsme Service d’identification et d’authentification multi-facteurs proposé par un consortium privé (groupe de banques et opérateurs mobiles) en Belgique. Utilisable uniquement via une application mobile, il permet de se connecter 
de manière sécurisée à un grand nombre de services en ligne, administrations publiques et sites commerciaux. Un autre service commercial, myID, se base quant 
à lui sur le protocole ouvert 
OpenID Connect. ou les photos numériques, se sentir fragile.

Dans les inégalités numériques, il y a naturellement aussi des inégalités à l’accès aux matériels ou aux outils. Mais au ministère, ce n’est pas notre principale préoccupation. On donne un ordinateur à tout le monde. Ainsi, la question était vraiment, au départ, les inégalités en termes de compétences.

En parallèle, depuis plusieurs années on était assez attentif..ves à un mouvement en France, celui des start-ups d’état et une de ces premières start-ups, Pix, avait justement développé un logiciel permettant d’évaluer, développer et certifier les compétences numériques des citoyennes en France.

L’outil est vraiment très, très bien pensé. Nous sommes allées rencontrer ces Françaises et on a conclu un accord historique avec elle..ux. Concrètement, au début, on a négocié pour les 6700 fonctionnaires dont nous avions la charge. Puis, progressivement, on a élargi à l’ensemble des profs et des élèves (du primaire, du secondaire et du supérieur), des administrations de la FWB et enfin aux citoyennes francophones.

Nous avons obtenu le budget du gouvernement et nous sommes désormais en mesure de fournir gratuitement Pix à toustes les belges francophones. Et ça, c’est une très bonne nouvelle !

Ce faisant, la FWB est aussi devenue le deuxième maillon d’un projet beaucoup plus international. Nous allons déployer Pix en Belgique mais ce n’est qu’un premier pas. Pix existe déjà en anglais, l’espagnol et le néerlandais vont arriver d’ici peu. C’est quand même chouette d’imaginer qu’on participe modestement au déploiement d’un outil de plateforme de secteur public international.

Comment sont définies ces compétences numériques ?

L’Union européenne a établi un référentiel de compétences numériques, « Digital Competence Framework for Citizens », aujourd’hui dans sa troisième édition. Celui-ci est très poussé sur plusieurs niveaux et dans différents domaines : rechercher de l’information, gérer des données et protéger sa vie privée, gérer la sécurité, etc. Toute une série de situations y sont définies, par exemple : si je sais aller sur un moteur de recherche et trouver ceci j’ai le niveau un, si j’arrive à faire autre chose de plus complexe j’ai un niveau deux ou un niveau trois. Le niveau un est le plus bas et le niveau huit le plus élevé. Actuellement, Pix teste jusqu’au niveau sept.

En fait, on s’est rendu compte qu’en dessous d’un niveau trois, on était incapable de participer réellement à la vie citoyenne. À ce niveau, par exemple, on ne sait pas différencier une fake news d’une vraie news, parce qu’on n’a pas les outils ou la maîtrise suffisante des outils pour vérifier. Ou bien on ne peut pas exercer ses droits totalement, bénéficier de toutes les aides, parce qu’on n’est pas capable de les solliciter. Donc en tant que service public, et d’autant plus quand on a l’enseignement comme compétence, il y a cette idée qu’il faut amener tout le monde au moins au niveau trois.

Comment la plateforme évalue-t-elle ces compétences numériques ?

Pix s’appuie sur des situations de la vie réelle : par exemple, je suis à la gare, je veux trouver un vélo partagé, est-ce que j’arrive à trouver le site et où se situe la station de vélos partagés la plus proche ? C’est une espèce de jeu de mise en situation où il y a une question, un challenge, et quand on arrive à résoudre le problème, on gagne des points.

Derrière, il y a une intelligence artificielle qui va adapter les questions au niveau de la personne de manière à ce qu’il y ait toujours des exercices pertinents. Cellui qui a un niveau plus avancé aura des questions plus difficiles que quelqu’une qui a un niveau de base. In fine, l’idée c’est qu’avec l’IA cela va toujours pousser à découvrir de nouvelles choses et à mettre à jour ses compétences numériques.

Par ailleurs, la FWB participe au développement de l’outil en mode développement agile. On a recruté des développeurses et des pédagogues qui aident à enrichir les banques de questions pour les adapter au public belge. Par exemple, en France, à Paris, on va chercher une station RATP mais dans la même question en Belgique, ce sera à Bruxelles et cela concernera la STIB. C’est quand même important que ce soit des exercices contextualisés : pour un..e demandeur..se d’emploi, par exemple, qui utilise Pix, avoir une question sur l’utilisation de la carte d’identité belge pour se connecter aux services publics peut l’aider.

Et comment est-ce que ces évaluations permettent d’améliorer ses compétences numériques ?

En fait, l’idée géniale dans Pix est que l’on progresse en répondant aux questions et en regardant les tutoriels et liens de formation. Quand j’utilise Pix, je réussis souvent alors que je ne connaissais pas la réponse avant. En fait, il n’y a généralement pas de délai de temps pour répondre. Je peux donc ouvrir mon navigateur et passer du temps sur Internet à lire et visiter plein de sites web pour trouver la réponse. Alors évidemment, quand je reviens pour répondre à la question, c’est juste.

En réalité, s’il y avait eu un vrai examen, je n’aurais pas su. Mais en fait, l’important, c’est que j’ai cherché et qu’à la fin, je sais. Et donc finalement, le but de Pix est atteint : je suis devenu un peu plus résilient, un peu meilleur dans un domaine. Le développement de mes compétences est important. Et chaque fois que je rate une question, il y a des tutoriels et des liens vers des vidéos, et des articles pour m’aider à les développer et à progresser vers le niveau suivant.

Pix se dit participatif, coconstruit, qu’est-ce que cela signifie ?

Quand une série de cinq exercices est finie il y a un bilan et Pix propose des ressources et tutoriels pour s’améliorer. Ce n’est pas toujours évident de trouver l’article ou la vidéo qui parle aux personnes. C’est là que le feedback est vraiment important pour bien comprendre ce que les gens ont compris, si la question était claire, si le tutoriel les a aidées ou pas. Les usagères peuvent éventuellement améliorer, suggérer une meilleure explication.

Pix n’est pas un réseau social qui crée des communautés mais ce que nous faisons beaucoup au bureau, c’est organiser des « cafés Pix ». Ce sont des moments où on vient avec son laptop pour utiliser Pix en groupe. Parfois ce sont cinq personnes dans la même pièce qui se sentent nulles et s’encouragent. C’est pour ça d’ailleurs que nous recherchons aussi des partenariats associatifs pour imaginer des lieux et des moments où l’on pourrait utiliser Pix dans un contexte qui puisse intéresser les gens, sachant qu’on peut adapter des parcours Pix.

Qui peut accéder à Pix et comment ?

Concrètement les citoyennes peuvent se créer un compte directement sur la plateforme pix.org et ont le choix entre la France et la Fédération Wallonie Bruxelles.

Les organisations, les entreprises ou les services publics qui nous le demandent ont accès à une autre application, « Pix organisation », qui permet de créer des parcours de formation Pix pour des utilisateur..ices, et aide à suivre le niveau numérique des différentes équipes.

On peut aussi faire des campagnes de sensibilisation. Par exemple, l’autre jour, on a eu du phishing phishing « Hameçonnage » en français, 
est une technique utilisée par 
des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans 
le but de perpétrer une usurpation d’identité. (Wikipédia) et on a réalisé tout un trajet Pix autour du phishing phishing « Hameçonnage » en français, 
est une technique utilisée par 
des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans 
le but de perpétrer une usurpation d’identité. (Wikipédia) pour accompagner les gens qui en avaient été victimes. Selon les sujets, selon les fonctions, on peut faire des parcours très précis.

Si elles ont un compte organisation, les écoles peuvent créer des parcours spécifiques à leurs formations ou au niveau de leurs élèves. Les universités et les hautes écoles peuvent aussi réaliser des certifications de leurs étudiante. Il faut simplement en faire la demande au Ministère de le FWB. Point important, le compte Pix est un compte personnel, et au fur et à mesure des étapes de vie, on peut l’utiliser dans des contextes différents.

Est-ce qu’il y a une confidentialité des réponses ou erreurs qui est assurée par la plateforme ?

Sans la confiance et la confidentialité, on aurait de vrais soucis. Donc c’est toujours sur base du consentement qu’on permet à l’organisation d’y accéder. Il faut savoir qu’en tant qu’organisation, je n’ai jamais les réponses d’une personne individuelle. J’ai des résultats de département, j’ai des résultats de direction, mais je n’ai pas de résultats individuels en dehors de la validation du niveau ou du trajet spécifique. Mais je sais quels sont les domaines dans lesquels les gens sont bon..nes ou moins bon..nes. Je peux dire qu’en moyenne les agentes de première ligne ont peut-être une faiblesse dans tel domaine et qu’il faut faire une formation. C’est basé sur le consentement et les règles internes.

Le code source de Pix est libre, qu’est-ce que ça veut dire et à quoi ça sert ?

Pour beaucoup de gens, les logiciels libres Logiciels libres Les logiciels libres laissent la liberté aux utilisateurices d’utiliser le programme, mais aussi de le copier et le distribuer. Les utilisateurices ont aussi le droit et la liberté d’en étudier le fonctionnement, de l’adapter à leurs besoins et de partager leurs modifications. On les appelle ainsi en opposition aux logiciels dits propriétaires, qui ne peuvent être partagés, modifiés ou utilisés à d’autres fins que celles strictement prévues par les concepteurices. On les différencie aussi des logiciels open source dont le code est lui aussi accessible, mais moins pour assurer des libertés fondamentales aux utilisateurices que pour en faciliter le développement. sont censés être gratuits. Mais Pix doit vivre. Il y a des gens derrière qui développent et conçoivent les situations et les questionnaires. Nous avons financé les comptes pour les citoyennes francophones en Belgique mais Pix ne sera pas forcément gratuit pour tout le monde.
Par contre, le logiciel qui est derrière est bien libre et ça veut dire deux choses.

Il y a d’abord un volet « droit numérique » : le code source disponible sur Github permet de comprendre ce que fait le logiciel et d’aller le vérifier. Quand on utilise le moteur de recherche de Google et qu’il ne fonctionne pas, on voit apparaître un jeu où un petit bonhomme saute au-dessus des cactus. Donc on croit utiliser un moteur de recherche mais, quelque part, il y a aussi le code d’un jeu. Il a déjà été démontré que dans plein de cas, on peut faire faire à une application un tas de choses dont l’utilisateur..ice n’a pas forcément conscience. Au contraire, le fait d’avoir un code source ouvert permet de garantir le droit de savoir ce que fait précisément l’application, surtout dans un contexte où il y a quand même des enjeux de données à caractère personnel, etc.

L’autre intérêt des logiciels libres Logiciels libres Les logiciels libres laissent la liberté aux utilisateurices d’utiliser le programme, mais aussi de le copier et le distribuer. Les utilisateurices ont aussi le droit et la liberté d’en étudier le fonctionnement, de l’adapter à leurs besoins et de partager leurs modifications. On les appelle ainsi en opposition aux logiciels dits propriétaires, qui ne peuvent être partagés, modifiés ou utilisés à d’autres fins que celles strictement prévues par les concepteurices. On les différencie aussi des logiciels open source dont le code est lui aussi accessible, mais moins pour assurer des libertés fondamentales aux utilisateurices que pour en faciliter le développement. est que si un jour on s’endort sur nos lauriers et qu’on ne fait plus notre travail, quelqu’une peut vouloir faire mieux et lancer un projet à partir du code de Pix.

Je préfère d’ailleurs parler de logiciels libres Logiciels libres Les logiciels libres laissent la liberté aux utilisateurices d’utiliser le programme, mais aussi de le copier et le distribuer. Les utilisateurices ont aussi le droit et la liberté d’en étudier le fonctionnement, de l’adapter à leurs besoins et de partager leurs modifications. On les appelle ainsi en opposition aux logiciels dits propriétaires, qui ne peuvent être partagés, modifiés ou utilisés à d’autres fins que celles strictement prévues par les concepteurices. On les différencie aussi des logiciels open source dont le code est lui aussi accessible, mais moins pour assurer des libertés fondamentales aux utilisateurices que pour en faciliter le développement. parce que, justement, open source ça veut juste dire le code ouvert alors que logiciel libre insiste aussi sur la liberté et sur tous les droits qui y sont associés.

Dans la pratique d’un outil comme Pix, ça ne change pas grand-chose concrètement pour les gens, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’utilisateur..ices de Pix qui vont aller regarder le code source. Mais c’est quand même une question de principe de savoir que le code est là et que quelqu’une, une universitaire ou une chercheurse peut l’utiliser et que c’est tout à fait vérifiable grâce au fait que les sources sont en ligne.

Ça veut dire que je pourrais installer 
une instance instance Dans un écosystème utilisant 
des logiciels libres pouvant être installés par n’importe qui, le terme d’instance renvoie à la mise à disposition du dit logiciel (par exemple pour fournir un service en ligne) par une entité spécifique, sur un serveur spécifique et à une adresse spécifique. Par exemple, une instance du logiciel Nextcloud qualifie sa mise à disposition pour une communauté dans un contexte où ce même logiciel peut être mis à disposition par d’autres ailleurs, sur d’autres serveurs. Pix ?

En théorie ça devrait être possible. Dans la pratique on est quand même dans une structure de cloud Cloud On parle de « cloud » ou de « nuage » (en français), pour désigner une infrastructure logicielle ou de stockage hébergée ailleurs sur l’internet. Loin de l’imaginaire immatériel que le terme – et souvent les visuels utilisés – illustrent, ces services nécessitent des machines performantes et polluantes, hébergées dans des datacenters. On entend parfois que le cloud est « l’ordinateur de quelqu’un d’autre », cette expression souligne que les données qui y sont enregistrées se trouvent sur une machine appartenant à une autre personne, association ou entreprise. et l’idée c’est d’avoir une organisation Pix avec une assise solide pour le secteur public.

L’important c’est aussi que le compte soit reconnu et que les compétences soient certifiées : c’est dommage d’avoir un niveau sept et de ne pas pouvoir l’utiliser la prochaine fois que je postule pour un emploi. Contrairement à Linkedin qui dit être là pour nous aider et nous soutenir mais qui, en fait, représente des intérêts tout à fait capitalistes, l’avantage ici est que la FWB est une structure de service public qui a juste pour vocation d’aider à développer les compétences numériques et à les valoriser le mieux possible. Ça donne confiance aussi à une potentielle employeurse que la certification a bien été obtenue dans des conditions réelles.

C’est d’ailleurs la troisième mission de Pix : la certification. Les universités et les hautes écoles peuvent certifier les compétences numériques avec Pix.

Dans l’enseignement, ça a déjà pas mal démarré : iels doivent travailler sur les compétences numériques et Pix tombait juste à point. Ce n’est pas encore systématisé mais l’enseignement supérieur, de promotion sociale et, depuis peu, l’obligatoire y a accès ou est dans la démarche de l’obtenir. L’enjeu est que toustes les étudiantes aient accès à la certification qu’ils et elles puissent ensuite l’utiliser dans leur vie professionnelle par la suite.
En France, Pix est obligatoire dans le secondaire et vérifié au niveau de l’équivalent de la troisième et de la sixième année. Il faut d’ailleurs passer une certification Pix pour obtenir son Baccalauréat ! (voir notre article Où en est le numérique dans nos écoles ?)

Ce n’est pas encore obligatoire dans l’enseignement chez nous, c’est beaucoup trop tôt mais à partir de cette année [2023-2024 NDLR], on démarre dans une série d’écoles secondaires en phase pilote avant une généralisation. Comme pour les fonctionnaires, l’utilisation commence sur base volontaire et sera plus cadrée par la suite. S’il n’y a que les gens intéressées par le numérique qui développent leurs compétences on passe à côté de l’objectif.

Propos recuellis par Jean-François Kaisin