Ce journal est gratuit !
On peut le dégotter sans mettre la main au porte-monnaie dans différents lieux à Bruxelles et le consulter en ligne. Ses contenus, publiés sous licence Creative Commons
Creative Commons
CC
Creative Commons (CC) est une association à but non lucratif dont la finalité est de proposer une solution alternative légale aux personnes souhaitant libérer leurs œuvres des droits de propriété intellectuelle standard de leur pays, jugés trop restrictifs. L’organisation a créé plusieurs licences, connues sous le nom de licences Creative Commons. Ces licences, selon leur choix, ne protègent aucun ou seulement quelques droits relatifs aux œuvres. Le droit d’auteur (ou « copyright » dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis) est plus restrictif. (Wikipédia)
, peuvent être réutilisés librement et gratuitement.
Le temps passé à son écriture, ses relectures et corrections l’est très majoritairement sous la forme de travail bénévole. Son impression sur le papier et l’hébergement du site web sont payés par Tactic asbl. Les personnes qui se sont abonnées l’ont reçu par la poste en échange d’avoir contribué aux frais d’expédition.
Si ce journal est gratuit, il n’aura pas rien coûté...
Numérique et gratuité
La gratuité est au cœur de notre expérience du web, des blogs d’antan aux réseaux sociaux d’aujourd’hui, des adresses e-mails que nous ouvrons chez Microsoft ou Google aux vidéos que nous regardons sur YouTube. Et pourtant, pour que ces services fonctionnent, il faut bien des machines, de l’énergie, du travail humain... S’intéresser à la gratuité, c’est donc questionner les modèles économiques qui leur permettent d’exister.
Gratuité prédatrice
« Si c’est gratuit... c’est toi le produit ! » Cet adage, bien connu, renvoie au modèle économique de nombreux services mis à notre disposition par les entreprises du numérique : un modèle où les données générées par notre activité en ligne sont collectées et analysées dans le but de « prédire et orienter nos comportements futurs », comme le décrit Shoshana Zuboff dans L’Âge du capitalisme de surveillance.
Quand nos données valent de l’or, quand elles font obstacle à notre autonomie et à notre liberté, réapprendre à payer s’impose pour bénéficier de services respectueux de notre vie intime... Pour les services alternatifs, libres et éthiques, subvenir à leurs coûts et rémunérer le travail à sa juste valeur relève du défi, comme le montrent des initiatives telles que Domaine Public ou Nubo en Belgique.
Liberté, Gratuité, Partage...
Mais se fier à l’adage, c’est aussi laisser de côté beaucoup d’initiatives respectueuses de la vie privée, libres et pourtant gratuites. Des outils proposés par l’association Framasoft au projet de cartographie collaborative OpenStreetMap, en passant par les œuvres publiées sous licence Creative Commons
Creative Commons
CC
Creative Commons (CC) est une association à but non lucratif dont la finalité est de proposer une solution alternative légale aux personnes souhaitant libérer leurs œuvres des droits de propriété intellectuelle standard de leur pays, jugés trop restrictifs. L’organisation a créé plusieurs licences, connues sous le nom de licences Creative Commons. Ces licences, selon leur choix, ne protègent aucun ou seulement quelques droits relatifs aux œuvres. Le droit d’auteur (ou « copyright » dans les pays du Commonwealth et aux États-Unis) est plus restrictif. (Wikipédia)
ou par une plateforme comme Shareish visant à renforcer l’économie du don et la solidarité à une échelle locale, la gratuité est aussi synonyme de partage et de communs.
Financés par des modèles alternatifs tels que les dons, des financements ou des offres payantes proposées en parallèle, fonctionnant sur des fonds propres ou grâce à du bénévolat, ces logiciels, services web ou produits culturels sont accessibles à tous
tes gratuitement, dans un but d’émancipation solidaire et de coopération.